9 avril 2007
Le Face à Face
Le vent s'arrete de souffler.
Pourtant mes joues restaient glacées.
Je ne peux m'empécher de penser à tous ces jours heureux, ensemble, que nous
avons passé.
Si j'eus la force il aurait été un grand plaisir de vous les conter.
Je ne peux décrire ces horribles sentiments qui vous traversent dans une telle
situation.
Impressions horribles, auxquelles on attribuerait facilement les traits de
créatures hideuses,
que l'on apercevrait venir droit de l'enfer, et qui prendraient place dans un
immense champs de bruyere.
On ne peut s'empécher de se poser sans cesse des questions sur soi.
La quantité de question que l'on se pose est assez incroyable dans de tels
moments...
On sait parfaitement que se les poser ne sert à rien,mais on en a que faire.
On prends le temps de revisionner, recalculer chacun de nos gestes, pour tenter
d'entrevoir la moindre de nos erreurs
pour au final tenter de demander un certain pardon.Nous n'avons même pas la
force de nous retourner dans une telle situation.
Serait-ce cela que l'on appelle la honte ?
Soudainement tu me fis face.
Mon regard restait impassible malgré la fulgurance de ta venue.
De longues minutes tu me fais face, ne disant pas un mot, tout aussi impassible
que mon regard.
Puis tu me quittes avec dix milles promesses de non retour...
Ma main saisit une derniere rose,au parfum qui m'est inconnu.
Jamais je ne te reverrai mon amour.
Ta disparition pour moi est la plus grande des pertes.
La nuit tombe progressivement et il temps pour moi de cesser de penser à mes
erreurs passées.
Je suis à compter de cet instant plus de ce monde....
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